<<Depuis un temps, l’espace civique, pour bien dire l’espace citoyen se rapetisse. Cet espace est pris au piège, pour des raisons parfois infondées. Il est victime des appétits des pouvoirs qui en limite l’épanouissement. La crise du covid 19 est venue accentuer la chose avec les mesures légales et réglementaires destinées à stopper sa progression. >> dixit l’honorable Rémy Ngoy Lumbu.

L’Afrique est sur le point de réaliser un nouvel exploit en matière de promotion et de protection des droits de l’homme et étonner ainsi le monde. Comme à l’accoutumée, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple que préside désormais l’honorable Remy Ngoy Lumbu a convié ce 08 décembre 2021 à Dakar, capitale du Sénégal tous les responsables à divers niveaux susceptibles de veiller au respect et à la promotion des droits de l’homme dans les 55 Etats membres.

C’est désormais chose effective depuis ce matin au Sénégal, la Consultation régionale sur la restauration de l’espace civique pour améliorer la protection des droits de l’homme en Afrique. A cette cérémonie, des diagnostics clairs et précis ont été posés sur l’état des lieux de la démocratie et de l’Etat de droit dans les pays africains notamment les 55, membres de l’UA. En effet, en tant qu’organe continental, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) est un organe chargé de la promotion des droits de l’homme. Cependant, pour une raison ou une autre, elle reste encore peu connue des milliers de citoyens africains des 55 Etats membres. A cette faible connaissance de la procédure à suivre devant elle, par bon nombre d’OSC Africaines, vient s’ajouter la faible volonté des Etats à déposer leurs rapports sur la situation des droits de l’homme dans leurs pays.
Face à ce constat, le président Rémy Ngoy affirme que son ambition est de briser le mythe d’une Commission trop éloignée, d’accès limité et mieux la rapprocher des peuples.
C’est pourquoi poursuit-il, nous invitons les défenseurs des droits de l’homme à s’engager avec la Commission et les autres parties prenantes à la promotion des droits de l’homme en Afrique.
Les attaques contre les membres de la société civile ou toute personne engagée dans la promotion et la protection des droits de l’homme sont devenues récurrentes, y compris les représailles, en totale contradiction avec les engagements pris par les États lors de l’adoption des Déclarations de Grand Baie et de Kigali, qui reconnaissent respectivement l’importance de promouvoir une société civile africaine, y compris ses ONG, ancrée dans les réalités du continent, et exhortent les gouvernements africains à travailler de manière constructive avec elles afin de consolider la démocratie et le développement durable. les États membres et les institutions régionales à protéger les droits des défenseurs des droits de l’homme et à encourager la participation des organisations de la société civile à la prise de décision par des moyens de c
L’honorable Rémy Ngoy Lumbu exhorte les États à œuvrer pour consolider la démocratie participative et le développement durable à travers une approche basée sur le respect des droits de l’homme.