Le manuel de formation sur le recours à la force par les agents du maintien de l’ordre public en cours d’adoption

(De nouvelles règles pour de nouveaux changements)

Ce 21 juin 2022 se déroule à Pretoria en Afrique du Sud la Réunion de validation de l’étude sur le recours à la force par les responsables de l’application des lois en Afrique et une discussion de l’outil de formation sur le recours à la force par les responsables de l’application des lois. Ceci, pour de nouveaux changements et une meilleure application des lois sur le continent, surtout dans les milieux carcéraux où leur application suscite inquiétudes et préoccupations.

Promouvoir une approche du recours à la force par les forces de l’ordre en Afrique fondée sur les droits, en développant la capacité de la police et de l’administration pénitentiaire à former leur personnel à l’usage légal, nécessaire, proportionné et non discriminatoire de la force. Voilà en substance les raisons pour lesquelles le Rapporteur Spécial sur les Prisons, les Conditions de Détention et de Maintien de l’Ordre en Afrique de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples tient depuis ce matin à Pretoria en Afrique du Sud une réunion. Et c’est à travers une présentation faite par l’Honorable Rémy Ngoy Lumbu, Président de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et du Rapporteur Spécial sur les prisons, Hon. Maria Teresa, que le lancement s’est effectué. Déjà à l’entame de la cérémonie, c’est l’honorable Rémy, première autorité de la Commission Africaine, qui a félicité les participants à cette rencontre et affirmé que la réunion dont il assiste au lancement sera par excellence une réunion spéciale pour tous, ce qui « résolument est une participation à l’amélioration du respect des droits de l’homme en Afrique ».

A sa prise de parole, la rapporteur spécial a précisé que cette réunion était importante et inévitable pour un véritable changement en ce qui concerne l’usage arbitraire à la force par les agents de sécurité publics dans nos prisons en Afrique. Elle ajoute à cet effet que l’assise va « favoriser les échanges d’expériences et d’analyses entre les spécialistes du droit international, mais regroupera aussi la connaissance du droit international grâce à la validation du manuel de formation sur le recours à la force par les agents du maintien de l’ordre public et les gardes pénitentiaires/correctionnels en Afrique ». Il faut noter que l’évènement, a connu la présence d’autres personnalités telles que des représentants des Etats, des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH), des Organisations Non Gouvernementales (ONG), des experts indépendants sur les questions de police et de prison, ainsi que des officiers de police et des gardiens de prison. C’est donc parti pour deux jours de réflexions pour l’enracinement du respect des droits de l’homme dans les prisons en Afrique.

Partager:
TRANSLATE »