2e REUNION DE VALIDATION DES DIRECTIVES DE FORMATION SUR LE RECOURS A LA FORCE EN AFRIQUE

Honorable Maria Teresa Manuela, toujours fidèle à son crédo

Après l’étape de Prétoria, les 21 et 22 juin 2022, c’est la République de Zambie qui accueille du 24 – 25 Novembre 2022 la deuxième réunion de validation des directives de formation sur le recours à la force par les responsables de l’application des lois et les fonctionnaires des services pénitentiaires et correctionnels en Afrique.  Cette réunion est organisée en collaboration de plusieurs défenseurs des droits de l’homme, des représentants des Etats, des organisations de la société civile et des experts de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).

Les débats au cours de ses deux jours de réflexion vont porter sur une vue d’ensemble de la résolution, de l’étude et des progrès vers l’outil de formation, présentation et discussion sur l’approche méthodologique de l’outil, les principes clés pour une approche de recours à la force fondée sur les droits, discussion d’étude de cas et sur des réflexions autour de l’approche proposée par la commission en vue d’intégrer une approche fondée sur le droit de l’homme et la formation sur l’usage de la force.  A la cérémonie d’ouverture de ce grand rendez-vous prémonitoire, l’honorable Maria Teresa Manuela, une fois encore, a démontré que bien que les jours passent, elle est restée fidèle à son crédo.

Jamais 2 sans 3 ! Après la réunion pour l’approbation de l’étude et la discussion des Lignes Directrices de formation sur l’usage de la force par les forces de l’ordre et les agents pénitentiaires à Pretoria, en Afrique du Sud, les 21 et 22 juin dernier, une étape ayant connu la participation des Commissaires de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), des représentants d’États, des Institutions Nationales des Droits de l’Homme, des Organisations Non Gouvernementales, des Organisations internationales et le personnel du Secrétariat de la CADHP, c’est le tour de la Zambie de recevoir les grâces de l’ambassadrice des causes perdues de l’Afrique, l’honorable Maria Teresa Manuela. Ceci à travers deux jours d’activité organisés pour valider le travail effectué.

Fidèle à son objectif, les Commissaires Maria Teresa Manuela, Maya Sahli – Fadel, et Hon. Mudford Zachariah Mwandenga démontrent une fois encore que l’espoir dans les cœurs de milliers de détenus délaissés pour leurs propres comptes et brimés dans leurs droits les plus absolus est toujours permis.

Préoccupée donc par les conditions carcérales des prisonniers dans de nombreux pays africains qui font partie des plus démunis dans le monde, le recours abusif à la détention provisoire, les mauvaises conditions d’hygiène et l’absence d’accès à des soins de santé appropriés, le nombre peu élevé de programmes de réhabilitation, des possibilités d’éducation ou de formation professionnelle, les Commissaires de la CADHP ont réaffirmé que les Etats parties à la Charte africaine doivent assumer leur responsabilité au égard des personnes privées de liberté et ont l’obligation d’améliorer les conditions de détention et de protéger les droits fondamentaux des prisonniers, des détenus et de toutes les personnes privées de liberté sur le continent Africain.

Selon les explications scientifiques données à la cérémonie d’ouverture, toute personne privée de liberté a droit à la dignité, les normes universelles relatives aux droits de l’homme condamnent absolument toute forme de torture. Gardant en outre à l’esprit que certains groupes de détenus, notamment les mineurs, les réfugiés, les femmes, les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies physiques et mentales, sont particulièrement vulnérables et exigent une attention particulière, ils ont soutenu qu’ils doivent bénéficier d’un traitement en vue des respects des droits humains.

Faire la promotion de zéro violation des droits de la personne humaine est le départ de la marche vers une réussite. Une réussite pour l’honorable Manuela qui, point de doute, fera la fierté du continent Africain.

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