Réunis le Vendredi 16 Juin 2023 à Porto-Novo, République du Bénin pour célébrer la Journée Internationale de l’Enfant, le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement et 13 de ses membres à savoir ONG Fierté Béninoise, AGROMEC Bénin, RRIADH, EMANDEV, CIB+, JAIE, Association BIOWA, Wipes, SID ONG, JESPD, FEDER SOCIAL, EAH Bien-Être, et JeRestaure Bien-Être ont partagés leurs savoirs et expériences pour le bienêtre des droits de l’enfant dans l’environnement numérique.
La consultation a été facilitée par Asnath AISSO, Directrice Exécutive du RFLD et Audrey GOHOUE, Assistante aux Finances du RFLD.
Sensibiliser à la promotion et à la protection des droits de l’enfant dans l’environnement numérique et encourager les États membres de l’Union Africaine et les autres parties prenantes à prendre des engagements en faveur de la réalisation des droits de l’enfant dans l’environnement numérique : tel est l’objectif qui a soutenu l’organisation de cette consultation. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme Dossi Gloria Sekonnou AGUEH – Présidente du RFLD, qui a présenté son discours et souhaité la bienvenue aux OSC, représentants des OSC et participants. Mme Lucrèce AVAHOUIN, Présidente de l’Association BIOWA et Mr Heuleche TOGNONMEGNI ont pris part également à la dite cérémonie.
Suite à cela s’installèrent les panélistes de la Session 1 composée de Mme Gloria AGUEH, Présidente du RFLD, Mme Lucrèce AVAHOUIN, Présidente de l’Association BIOWA et de M. Barthélémy OTOLORIN, Responsable Projet à EAH Bien-Être, pour parler des principes fondamentaux des droits de l’enfant en relation avec l’environnement numérique. Des interventions, il est à noter que l’enfant a droit à : une aide, l’assistance, une identité, la santé, la vie en famille, l’éducation, une protection de la loi et de l’exploitation, des loisirs, l’expression. La technologie numérique permet aujourd’hui aux enfants d’avoir une ouverture d’esprit. Grâce à elle, les enfants obtiennent des informations venant du monde entier. Aujourd’hui, sans la technologie, le monde est sans lumière, sans expérience. Les droits de chaque enfant doivent être respectés, protégés et mis en œuvre dans l’environnement numérique. Les formations dans la technologie sont importantes pour les enfants. Néanmoins, l’internet représente un danger pour les enfants.
L’utilisation précoce de l’internet, ainsi que la mauvaise utilisation des données personnelles de ces enfants peuvent avoir un impact sur leur développement. Alors, il est essentiel que les parents, les enseignants et les tuteurs soient conscients de ces dangers, puisque quand l’enfant est en face des images liées à la pornographie, à la violence, aux comportements dangereux, il peut contaminer celui qui est à côté de lui. Il est important que les parents et enseignants soient formés afin de pouvoir aider ses enfants ; aussi éviter la divulgation des données personnelles, faire un suivi efficace de l’enfant. Les parents doivent faire attention aux dessins animés que les enfants regardent, car des images lesbiennes sont divulguées aujourd’hui dedans et sans l’attention des parents, les enfants seront exposés au bas âge un à ces conditions. Les parents sont censés être très conscients des dangers du numérique, car ils sont responsables du bien-être de leurs enfants et ce sont eux qui assurent leur protection en prenant des dispositions effectives favorables contre les dangers.
Les parents doivent : donner aux enfants des règles claires sur le temps qu’ils peuvent passer sur internet, installer un logiciel pour limiter les risques et les contenues choquantes, sensibiliser les enfants aux dangers liées aux réseaux sociaux, donner aux enfants l’accès au numérique à partir d’un âge donné, à partir de 18ans. Les enseignants doivent aussi faire un suivi et éduquer les enfants afin de compléter et appuyer l’effort fourni par les parents. Les OSC doivent pouvoir former, informer et sensibiliser toutes les catégories de parents intellectuels ou analphabètes à connaître les dangers auxquels sont exposés les enfants. Les enfants doivent être protégés sur internet des mauvaises fréquentations. Les parents et enseignants doivent communiquer suffisamment avec les enfants et aussi leur apprendre à se méfier des hommes en lignes, car tout ce qui brille n’est pas de l’or. En effet, le temps que l’enfant doit passer devant l’écran doit être au-dessous de son temps d’étude.
Pour la Session 2 Mme Florence ENIAYEWOU, Présidente de Wipes et M. Antoine SINGBO, Directeur Exécutif de Fierté Béninoise ont entretenu les participants sur l’éducation et l’accès à l’information. Comme principes essentiels de la convention relative aux droits de l’enfant, l’intérêt des enfants doit être privilégié. L’enfant a le droit de vivre, de survivre et de se développer. Les opinions des enfants doivent être respectées. <<L’enfant a droit non seulement à l’éducation, mais aussi à l’information. L’éducation est une chose et l’information en est une autre, cependant, il y a un lien, puisque l’éducation est la base de toutes choses.>>, disait Florence Eniayewou. L’accès à l’éducation compte nécessaire. L’éducation et l’accès à l’information des enfants met en exergue la possibilité pour l’enfant de trouver des éléments susceptibles de garantir son épanouissement, grâce à internet, à l’épanouissement effectif des enfants. L’éducation est un droit fondamental et prend effet dès l’enfance. Elle est un incontournable, un secteur de développement et l’un des meilleurs moyens pour réduire la pauvreté, élever les niveaux de santé. L’éducation permet de faire progresser la paix, d’avoir un enseignement de qualité, et aide à réduire les inégalités. Les bienfaits et les pouvoirs de l’éducation sont des thèmes similaires.
L’éducation est le premier investissement, car celui qui n’a pas reçu une moindre éducation ne peut pas faire développer sa nation. L’éducation est un puissant facteur de changement, elle améliore la santé et les moyens de substances, favorise la prise de décision et la pensée de critique, renforce la confiance en soi et celle envers les autres. Elle permet de faire la promotion de l’égalité entre les sexes, et permet aussi le discernement. Alors, l’éducation de base doit être garantie (l’éducation à la maison, dans les lieux d’apprentissage en mettant l’accent sur l’égalité d’accès à tous), la qualité de l’éducation doit être irréprochable ; la gestion et l’encadrement efficaces des enseignants doivent être assurés.
Lors de la Session 3, Mme Sylvana AYIHONSI, Directrice Exécutive de AGROMEC Bénin, M. Heuleche TOGNONMEGNI, Chef Service Éducation Jeunesse, Sport et Loisirs à la Mairie de Porto-Novo, et M. Da Silveira Kodjo Dastin, Directeur Général de CIB+ ont entretenu les participants sur le rôle et la nécessité des parents dans l’accompagnement des enfants dans l’éducation numérique. L’accès aux outils numériques des enfants est devenu aujourd’hui irréversible. C’est important que les parents accompagnent les enfants pour assurer la qualité de leur éducation. Il faut que les parents soient les meilleurs amis de leurs enfants. Ils doivent amener les enfants à connaître leurs droits en tant que parents. Ils doivent aider les enfants à se reposer, car ils ont besoin du sommeil, du repos; accompagner les enfants dans la protection et rester un modèle pour les enfants. Les parents doivent protéger les données à caractère personnel, ainsi que le contrôle des contenus numériques. L’état est le garant de l’éducation, alors il doit aussi amener les parents à encadrer les enfants au numérique. L’éducation des enfants est primordiale. L’éducation de l’enfant, au-delà de la maison commence dès la conception. <<Si vous mettez votre cœur dans la réalisation de vos projets, si la passion vous dévore et que rien ne vous arrête, succès il y aura.>>, Matthieu Thomas. << Alors, lorsque les parents mettront cœur dans l’éducation de leurs enfants, ils auront succès>>, a affirmé Asnath AÏSSO.
Les panélistes de la Session 4, Mme Laurence AHISSOU, Directive exécutive de SID ONG, M. Étienne ZOUNDE, Secrétaire Général de l’ONG JeRestaure Bénin et Mlle Marlène SAGBOHAN, Responsable Chargée des Politiques du RFLD ont exposé sur les lignes directrices sur la protection des données des enfants dans un cadre éducatif. Lorsqu’on parle de données personnelles, on parle de l’information identifiée et identifiable qui se rapporte à l’individu et dans le cas présent à l’enfant. Les enseignants doivent expliquer aux élèves l’importance de protéger les informations personnelles, expliquer aux enfants l’utilisation responsable de la technologie. Ils doivent veiller à ce que les données personnelles des élèves soient stockées et traitées de manière sécurisée. La protection des données de l’enfant ne doit pas reposer uniquement sur les enseignants, mais également sur les parents. C’est essentiel que les enseignants soient formés, sensibilisés sur les enjeux liés à la protection des données des enfants. Les enseignants doivent collaborer, dialoguer avec les parents, c’est important. Ils doivent apprendre à écouter les enfants. Aussi, ils doivent actualiser leurs connaissances sur le numérique .Les parents doivent maintenir la communication avec les enfants, les encourager à partager leurs expériences en ligne, superviser les activités en ligne de leurs enfants. Les enseignants doivent initier des discussions sur la sécurité en ligne, axée sur les élèves dans leurs programmes d’études. La collaboration entre les parents et enseignants doit être réalité.
Les Panélistes de la Session 5 composée de M. Ignace HOUNKONNOU, Président de JAIE, de Mme Bertille GBENAGNON, Présidente de RRIADH et Secrétaire Générale du RFLD, et de M. Epiphane ODUNLAMI, Président de JESPD ont outillé l’audience sur les préventions et solutions pour protéger les enfants contre l’exploitation et les abus, les recommandations. Cependant, il est nécessaire de renforcer les capacités d’économie des parents, limiter aux enfants l’accès sur les réseaux. L’état doit développer une politique nationale de la sécurité des informations. Les parents doivent développer une communication avec leurs enfants pour mieux les connaître. La communauté doit aider les parents à faible revenu, car s’il n’y a pas les moyens, les enfants seront livrés à eux-mêmes. Aussi, assurer le développement des institutions à charge de donner des soins aux enfants. Les parents et enseignants doivent enseigner aux enfants leurs droits et devoirs. Il est important d’instaurer le dialogue parents-enfants dans les familles. Les enseignants doivent parler de l’éducation sexuelle avec les enfants; cela doit être intégrée dans le programme scolaire.
Cellule de communication RFLD
