
A PROPOS DE NOTRE PROGRAMME SUR LA JUSTICE ECONOMIQUE
Pour le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement, une réflexion lucide sur la problématique de la justice économique et sociale est indissociable d’une parfaite compréhension du problème des incitants. A la suite des calamités climatiques et l’avènement de la pandémie du Covid-19, il serait mauvais de ne pas se demander comment l’on pourrait mener une lutte efficace pour garantir une justice économique et sociale pour les femmes, premières victimes des calamités naturelles.
Les systèmes multidimensionnels de la société sont étroitement liés schémas aux oppressions comme c’est le cas des des classes sociales, l’origine, l’ethnique et la race. L’histoire a montré que la féminisation de la pauvreté, le chômage, la fragilité croissante de l’environnement et les violences continuent de s’exercer contre les jeunes filles et les femmes et le fait que plus de 50 pour cent d’entre elles soient exclus de l’exercice du pouvoir et des institutions confirme avec assurance l’urgente nécessité de continuer à œuvrer en faveur de la paix, le développement et la sécurité économique des femmes afin de leur donner le moyen d’assurer elles-mêmes un développement durable ayant comme focus, l’être humain.
Conscient donc de ce qu’il est essentiel que les femmes qui forment aujourd’hui la moitié de la population participent à la prise de décision et à un environnement économique sain et convaincant que, le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement met en œuvre des actions qui vont dans la droite ligne de :
- La participation des femmes à la main-d’œuvre : Pour le RFLD, cette participation est d’une nécessité extrêmement importante car mesure le bien-être social et économique des femmes.
- L’éradication de la pauvreté fondée sur le développement social, sur la protection de l’environnement et la justice sociale, sur une croissance économique inclusive et durable pour les femmes.
- La justice économique qu’exige le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement implique également une transformation du travail des femmes, laquelle transformation qui ne se sera guère effective sans un changement de la perception que l’on a des femmes et du degré d’évaluation des soins. Sans les soins il est impossible de survivre et se développe de manière croissante. Or, lorsque le travail de soins non rémunérés relève uniquement de la prérogative des femmes au sein du foyer, elles sont limitées dans leur choix et leurs possibilités de se donner à d’autres activités en l’occurrence des activités rémunérées ou des activités éducatives et celles de loisirs.
- Aussi les autorités judiciaires doivent s’assurer que des indications générales et détaillées relatives à l’enquête et à la poursuite des crimes de violence économiques et basée sur le genre soient non seulement respectées mais aussi développées.